recensement temporel
Le temps dun CD de Miossec, tout ranger, et le lendemain, constater que tout est toujours autant partout.
Deux ou trois fois dans la semaine, rire des doutes et embrasser la confiance, et puis 20 fois par jours se ruiner.
Des secondes à aimer, des mois, voire des années pour oublier.
Quotidiennement apprécier dêtre ici, dêtre soi, et parfois, souhaiter plus que tout être ailleurs.
½ heure pour ouvrir u-blog ?
Pendant une heure avant de se lever, rêver dun abîme à chaque fois redécouvert, troublant.
De longs moments à la terrasse dun café au soleil dhiver.
Des mois et des mois de chaos pour aller enfin vers un fragile bien-être.
Des jours et des nuits de désir à attendre, à vouloir, et puis des minutes dimpatience.
Des anges qui passent depuis quelques semaines dans ma vie.
Un manque martelé comme le sang qui bat dans les veines, aussi vital peut-être ?
La quête perpétuelle dun « quoi ? ».
Quelques heures de quiétude par jour dans le travail pour soi, avec un café et Abbey Lincoln en fond.
Des minutes de sourires pour une carte postale, ou une attention inattendue.
Le temps qui passe et ne peut pas sarrêter (même pas pour boire un café et faire connaissance ?).
Des étincelles de réciprocité, de compréhension, chauffée toute la vie à la solitude qui se dit liberté.
Des embouteillages dheures, de minutes, de jours et de nuits à ne pas pouvoir/savoir exprimer la curiosité mais aussi les peurs ou la lassitude.
Pas un jour sans désir (dans lidéal).