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O sole mio
11 mars 2004

recensement temporel

Le temps d’un CD de Miossec, tout ranger, et le lendemain, constater que tout est toujours autant partout.

 

Deux ou trois fois dans la semaine, rire des doutes et embrasser la confiance, et puis 20 fois par jours se ruiner.

 

Des secondes à aimer, des mois, voire des années pour oublier.

 

Quotidiennement apprécier d’être ici, d’être soi, et parfois, souhaiter plus que tout être ailleurs.

 

½ heure pour ouvrir u-blog ?

 

Pendant une heure avant de se lever, rêver d’un abîme à chaque fois redécouvert, troublant.

 

De longs moments à la terrasse d’un café au soleil d’hiver.

 

Des mois et des mois de chaos pour aller enfin vers un fragile bien-être.

 

Des jours et des nuits de désir à attendre, à vouloir, et puis des minutes d’impatience.

 

Des anges qui passent depuis quelques semaines dans ma vie.

 

Un manque martelé comme le sang qui bat dans les veines, aussi vital peut-être ?

 

La quête perpétuelle d’un « quoi ? ».

 

Quelques heures de quiétude par jour dans le travail pour soi, avec un café et Abbey Lincoln en fond.

 

Des minutes de sourires pour une carte postale, ou une attention inattendue.

 

Le temps qui passe et ne peut pas s’arrêter (même pas pour boire un café et faire connaissance ?).

 

Des étincelles de réciprocité, de compréhension, chauffée toute la vie à la solitude qui se dit liberté.

 

Des embouteillages d’heures, de minutes, de jours et de nuits à ne pas pouvoir/savoir exprimer la curiosité mais aussi les peurs ou la lassitude.

 

Pas un jour sans désir (dans l’idéal).

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