29 mars 2005
Exil
J’en ai vu partir, et je n’avais jamais pensé au jour où ce serait mon tour. Au jour où ce serait la dernière fois.
O ville maudite et adorée, tu vas me manquer. A l’occasion, je prends mémoire de tes murs, de ta brume. Je me souviens de tout ce que j’ai vécu ici… Je n’ai jamais eu tant de mal à quitter une vie.
Je ne suis pas fâchée de laisser les choses qui me lassent. Mais pour le reste, les fils ne sont même pas dénoués que je jette la pelote. Les absents ont toujours tort, n’est ce pas ?
Porter un jugement n’est qu’une façon de se détacher des choses, des gens.
Il suffirait de s’en convaincre. Il suffirait d’oublier, d’y réfléchir, de dire.
Publicité
Publicité
Commentaires
N
J